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Accueil > Nos articles > L’alimentation saine > Claude SERVANTON : Arrêtons d’être carnivores !
Claude SERVANTON : Arrêtons d’être carnivores !
 
Voici comment l’humanité, après avoir sacralisé le pain - nourriture du règne végétal symbolisant l’abondance terrestre et spirituelle -, en est venu à vénérer la chair (animale), semblable à l’homme.

J’essaie de comprendre ce changement !
J’aimerais aussi faire comprendre et réaliser, à ceux qui le veulent bien, ce changement ; car même si l’homme (« occidental ») ne sacralise pas la « viande » il la mange (ou en « consomme ») avec un plaisir inquiétant.

Assaillis et angoissés par un train de vie dépassant leurs revenus, je vois une foule, pressée de gagner beaucoup d’argent, pour, ensuite, le dépenser avec frénésie dans des produits sans cesse renouvelés, changés. Une fuite en avant de la population ne réagissant plus face aux échéances de dettes qui se rapprochent et qui s’accumulent. Ce système envahissant rassure la plupart en leur donnant une impression de liberté, compromettant, cloisonnant et divisant les uns et les autres pour laisser libre cours à nos « marchands » manipulateurs.
Des aliments morts et sans énergie et, en majorité des animaux, abusivement élevés et cruellement massacrés à la chaîne et sans respect pour leur vie.

Voici donc un arrêt sur notre temps et sur l’histoire de notre humanité connue !
Cette idée, ce carnage, me préoccupe car maintenant le devenir de notre planète est en jeu. La chair pourrait nous perdre si nous continuons à en manger et à faire souffrir autant d’animaux.
Les drogues insidieusement ingurgitées à longueur de journée et de génération par une nourriture stérilisée font de nous des moutons de Panurge. Nous voilà tributaires d’habitudes alimentaires faussement édulcorée et nous conduisant à de graves dégénérescences.
Notre "culture" augmentant nos revenus financiers et la possibilité du choix (jamais atteinte jusqu’à aujourd’hui) suit la cadence. Nous voilà pris au piège d’une nécessité de consommer des produits chers, soi-disant rares, et trop raffinés, épurés, vidés !

Stérilisation des corps et des esprits.
Il n’y a qu’à voir les pathologies humaines massives qui ont fait leur apparition au siècle dernier, début de "l’agrochimie" !
Il nous faut sortir de ce cycle (de ce siècle) de passivité en refusant l’abondance d’une nourriture de mauvaise qualité. La chair « c’est la matière » et nous consommons trop de cette chair qui alourdit notre esprit.
Le partage, au niveau mondial, de ces richesses sera ainsi plus équitable au niveau de la planète et évitera à court terme de créer des situations de révoltes des peuples affamés par notre arrogante puissance.

Nous devons changer nos habitudes alimentaires (beaucoup plus de végétaux, cuissons douces, respect de l’aliment, des saisons de production, variété des plats) et ainsi nous pourrions obtenir un certain équilibre physique et spirituel, une harmonie entre corps et esprit. Utopie ?
Le développement personnel est un facteur important pour l’individu mais il lui faut devenir lucide et pour cela on doit réveiller les consciences engluées dans le superflu. Aujourd’hui nous pouvons sortir de notre léthargie. Nous avons les moyens d’aller vers des chemins élevant nos esprits, mais il faut faire de gros efforts car la société dans laquelle nous vivons ne facilite pas ce développement. Notre civilisation dite « occidentale » se complait dans un confort matérialiste aujourd’hui outrancier et égoïste par rapport à la misère qui existe. Mais le problème est aussi le fait de nos dirigeants politiques et aussi religieux qui se laissent influencer par leurs dictats financiers.

Nous sommes affranchis d’une certaine connaissance, ayant acquis un certain savoir, élaboré et maîtrisé des techniques, l’homme d’aujourd’hui veut égaler ce qu’il croit être son créateur : Dieu.
La "prolétarisation" de la chair animale a amorcé sa vulgarisation à l’approche de l’ère industrielle. Une course folle entraîne notre humanité dans une aventure suicidaire : le recul de la mort coûte que coûte.

L’homme moderne refait ou croit refaire des gestes sacrés.
La viande et tout ce qu’entraîne sa production est synonyme de progrès social et moderne. Le pain, aliment mythique pendant de nombreux siècles est relégué au rang de nourriture désuète. La chair est devenue l’emblème du monde "civilisé" ; nourriture sacrée qu’il faut respecter en tant que support à la performance intellectuelle ou au facteur de réussite sociale.
C’est un crime collectif que de laisser faire de telles pratiques, c’est un crime collectif que de tuer autant d’animaux sans que la collectivité ne puisse réagir. Des "lobbies" sont nés de l’industrie, une industrie au service de la rentabilité financière.
Aujourd’hui le pouvoir du pain, du grain et de tout ce qu’il a entraîné de contraintes ou de plaisir, s’estompe et se liquéfie dans une société que l’on essaie de lénifier au maximum pour mieux contrôler les minorités en rébellion. Il nous faut éviter la fatalité et prendre conscience que la crise financière, qui est due au défaut des marchands, devrait être un moyen pour sortir d’un certain consumérisme voulu par les différents pouvoirs influents et influençant la conduite de la société. Les gouvernants, les religieux, les scientifiques sont dirigés, soumis au bon vouloir des financiers. Notre société est une société de barbares et de sauvages sans mesure. Aucune civilisation connue n’a agi de la sorte, jamais on a élevé, torturé, mal traité autant d’animaux que dans notre siècle. Et personne n’a le droit d’intervenir dans les élevages et les abattoirs pour arrêter ce massacre.
Manger moins de viande doit devenir une priorité. D’une part on cesserait d’affamer une grande partie de l’humanité pour produire "notre" viande, et d’autre part il faudrait changer notre mentalité de société de nantis par une éducation appropriée.
"Le végétarisme, par son action purement physique sur la nature humaine influerait de façon très bénéfique sur la destinée de l’humanité" a dit Albert Einstein !
La compassion entraîne l’amour du prochain, utopie inscrite dans les gênes du genre humain.

-  Claude Servanton enseigne la cuisine depuis plus de 15 ans. Auparavant restaurateur, son dernier restaurant proposait de la cuisine végétarienne. Ce qui l’a amené à une réflexion philosophique et humaniste sur le comportement humain et son mode de nourriture. Révolté par des intérêts financiers qui passent avant ceux de la santé ruinant dans la nature les êtres humains et saccageant la flore et la faune. Il a cherché la cause de ce désastre. Il s’est intéressé aux méthodes agro biologiques et Bio dynamiques : c’est-à-dire respect de l’environnement, attention particulière pour les animaux d’élevage, vie proche de la nature, des gens, amenant à un équilibre spirituel harmonieux, refus total de toute hypocrisie et mensonge.

-   A lire : Arrêtons d’être carnivores ! 16.90€ Editions Alphée

 
 

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